Roman d'aventure et d'initation, L'Île au trésor est avant tout l'archétype du récit de piraterie. Le jeune Jim Hawkins est en possession d'une carte qui doit le mener à un fabuleux trésor ! Sa quête le conduit à franchir les océans à bord de l'Hispaniola mais le voyage est rapidement perturbé par l'équipage qui prépare une mutinerie...
Le succès considérable d'un livre qui, a priori, n'était pas destiné aux enfants, lui a causé beaucoup de tort, et ses lecteurs adultes se font sans doute plus rares aujourd'hui. Pourtant, à l'image de Robinson Crusoé ou de Moby Dick, L'Île au trésor constitue bel et bien un pilier essentiel de notre littérature. Ce récit investit un mythe, lui donne chair et couleurs, et l'inscrit dans notre imaginaire de façon irréversible. Délaissant les clichés, Stevenson crée une atmosphère de cauchemar, fait revivre des pirates [...] sanguinaires, plus vrais que nature, qui s'entre-déchirent sur une île pestilentielle brûlée par le soleil, battue par le ressac. La mer, il la décrit peu, et ne s'embarrasse guère de métaphores : mais elle nous pénètre de son sel, de sa houle, de son vacarme. Sans aucun effet de style, il charge son encre d'iode et de sang, déroule son fil narratif avec un mélange unique de tension et de fragilité sereine. Et nous lègue un chef-d'oeuvre universel, en toute simplicité. --Scarbo
Ces trois nouvelles, Mademoiselle Fifi, L’Odyssée d’une fille et L’Armoire, mettent en scène des «filles publiques» – leurs peines, leurs joies, leurs obligations. Maupassant décrit, avec l’ironie qu’on lui connaît, une société du libre échange dont le moteur est l’argent et où circulent les corps, les pulsions, les désirs. Au-delà du réalisme cru, ces nouvelles ont le charme particulier des histoires sombres, tendres et édifiantes.