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Août 1992. Une vallée perdue quelque part dans l'Est, des hauts-fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, pour mer l'ennui, il décide de voler un canoë et d'aller voir ce qui se passe de l'autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sen le drame de la vie qui commence. Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d'une vallée, d'une époque, de l'adolescence, [...] le récit politique d'une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt. Quatre étés, quatre moments, de Smells Like Teen Spirit à la Coupe du monde 98, pour raconter des vies à toute vitesse dans cette France de l'entre-deux, des villes moyennes et des zones pavillonnaires, de la cambrousse et des ZAC bétonnées. La France du Picon et de Johnny Hallyday, des fêtes foraines et d'Intervilles, des hommes usés au travail et des amoureuses fanées à vingt ans. Un pays loin des comptoirs de la mondialisation, pris entre la nostalgie et le déclin, la décence et la rage.
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Nicolas Mathieu dit l’abbé Mathieu, mort en 1706 à l'âge de 63 ans, bachelier en théologie[1], était un curé de l'église Saint-André-des-Arts de Paris à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle. Son influence est importante en ce qui concerne la diffusion de la musique italienne et française, en dehors du cadre de la messe[2].
Nicolas Mathieu termina ses études à la faculté de théologie de Paris, en obtenant le titre de bachelier[d 1].
Il est nommé curé de l'église Saint-André-des-Arts, par la faculté de médecine de Paris le 19 avril 1678, à la suite de la mort d'Antoine de Breda le 16 avril[d 2], alors qu'il n'est que diacre. Ses droits furent contestés par Jean Robert, docteur en théologie, grand archidiacre et chanoine de Chartres, qui prétendait à la même cure. Afin de résoudre ce conflit, l'archevêque de Paris donna des provisions ad conservationem juris (« pour la conservation du droit ») à Nicolas Mathieu. Le procès dura trois ans et, par arrêt du 26 juin 1681, la fonction du curé Mathieu fut maintenue et conservée. Il reste curé de l'église Saint-André jusqu'à sa mort en 1706[d 3].
Une fois sa nomination effectivement officialisée et enregistrée, dès le mois de juin 1681[3], l'abbé Mathieu commença à organiser un concert religieux chaque semaine. Comme il demeurait dans un logement spacieux de trois étages avec deux pièces à chaque niveau, les musiciens pouvaient faire entendre de la musique sans aucun empêchement au premier étage, y compris avec des instruments. De plus, selon son inventaire après décès, étudié au XXe siècle, Nicolas Mathieu y possédait « un petit jeu d'orgues enfermé dans une armoire de bois de noyer à filet de bois noirci, garni de ses soufflets » ainsi qu'« un clavecin de pareil bois » du facteur Philippe Denis, une basse de viole anglaise, deux violes françaises, une basse de violon et deux violons. Il fallait que ces instruments soient bien tenus afin d'assurer la qualité des meilleures musiques française et italienne[c 1].
Si Marc-Antoine Charpentier n'a laissé aucun texte sur ce sujet, il est fort probable que cet élève de Giacomo Carissimi fréquentait le logement de l'abbé. Dans son Poème sur la Musique (éd. 1714, actualisé en 1734), Jean de Serré de Rieux, conseiller au Parlement de Paris et grand amateur de musique, composa les vers suivants, inspirés par ces activités[c 2] :
Nicolas Mathieu mourut à Paris le 30 mars 1706, à l'âge de 63 ans. Le lendemain, il fut inhumé en l'église Saint-André-des-Arts[d 4].
L'abbé Mathieu possédait une importante bibliothèque musicale, ayant acquis près de deux cents articles. La collection comptait des œuvres italiennes et des œuvres françaises. Parmi les français on trouve les noms de Jean-Baptiste Lully, Henry Du Mont, Pierre Robert, Louis-Nicolas Blondel, Nicolas Bernier, André Campra, Jean-Baptiste Morin et Marc-Antoine Charpentier[c 3],[a 1]. Bien entendu, la collection de la musique italienne était la plus remarquable. Jean de Serré de Rieux écrivit en 1734 :
— Jean de Serré de Rieux, La Musique, p. 112-113[d 5].
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En effet, dès Johannes Ockeghem sous le règne du roi Charles VII jusqu'à Henry Du Mont, la cour de France accueillait un certain nombre de compositeurs flamands. On comprend que l'époque rejetait toutefois le style musical franco-flamand qui avait nourri la musique depuis la fin du Moyen Âge.
À la suite du décès de Nicolas Mathieu, Michel-Richard de Lalande reçut en héritage de l'abbé ses quatre collections de cantates et de motets[b 1]. Après la mort du roi Louis XIV en 1715, le compositeur se consacra notamment à la révision de ses œuvres, en bénéficiant de l'apport de ces collections. C'est ainsi que le travail fut effectué en profondeur, sous l'influence de cette nouvelle musique religieuse, venue d'Italie[a 2].
Après la mort de Lalande en 1726, Sébastien de Brossard, prêtre et célèbre musicologue, tenta de conserver le cabinet de feu Lalande, y compris la collection Mathieu[b 2]. Cependant, le garde de la Bibliothèque du roi Jean-Paul Bignon le lui refusa, en lui écrivant que la Bibliothèque n'avait aucun fonds pour faire des acquisitions[b 3]. Ainsi est-il probable que la collection fut perdue. Et il fallut attendre le XXe siècle pour qu'elle sorte de l'oubli, un inventaire ayant été mis au jour.
L'inventaire après décès de Nicolas Mathieu fut découvert par Michel Le Moël[4]. Grâce à ce document, la richesse de la bibliothèque de l'abbé Mathieu fut à nouveau confirmée : on y trouve non seulement un certain nombre de compositeurs français, déjà mentionnés, mais on y trouve aussi « Laurelani » (sic pour Paolo Lorenzani) et « Faugia » (sic pour Francesco Foggia)[5]. La collection ne comporte pas moins de 27 « paquets de Motets », messes ou Vespres à deux, trois et quatre voix et même davantage « d'autheurs italiens » (énumérations données sans autres précisions)[a 3].
Petit malfrat sans envergure, Rafael Juntunen se retrouve à la tête d'une véritable fortune en lingots d'or à la suite d'un hold-up dont il sort indemne mais pas ses deux camarades du crime. Pour eux la prison, pour lui la liberté. Et il ne s'inquiète pas trop Rafael, il profite de sa toute récente fortune, astucieusement cachée sous un tas de fumier, à l'abri des murs de sa ferme en Vehmersalmi. Mais il semble qu'il y ait une justice même chez les gangsters. Ses deux associés ne tardent pas à sortir de prison et la nouvelle va [...] obliger Rafael à faire l'impossible pour sauvegarder son magot face aux justes exigences de ses anciens complices. Amoureux des personnages atypiques et hors normes, Arto Paasilinna nous entraîne à nouveau dans le grand Nord à la suite de marginaux aussi fous que cocasses à la (re)découverte de la nature et des sentiments. Il mène son intrigue tambour battant à l'image de ses traîneaux traversant les espaces blancs, guidés par des chiens sauvages : amour, aventure, humour et soif d'absolu sont alors de mise. --Hector Chavez
217pages. in8. Broché jaquette. C'est dans la trentaine que la vie m'a sauté à la figure. J'ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu'il peut avec ce qu'il est. J'ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je n'ai pas connu de guerre, ni la perte d'un proche, ni de maladie grave, rien. [...] Rien qu'une banale histoire de séparation et de rencontre.