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A bord de l'avion Paris-Brazaville, Christophe, cadre dans une grande compagnie pétrolière, reconnaît une passagère : Blandine de Kergalec, officier de la DGSE ayant quitté le service Action deux décénnies plus tôt après un scandale. Passionné d'espionnage, Christophe la suit dans la capitale congolaise. Il surprend sa rencontre, dans un dancing au bord du fleuve, avec un militaire rwandais. Le jeune homme se trouve alors impliqué dans un règlement de comptes brutal....
483pages. in8. Broché. A bord de l'avion Paris-Brazzaville, Christophe, cadre dans une grande compagnie pétrolière reconnaît une passagère: Blandine de Kergalec, officier de la DGSE ayant quitté le service Action deux décennies plus tôt après un scandale. Passionné d'espionnage, Christophe la suit dans la capitale congolaise. Il surprend sa rencontre, dans un dancing au bord du fleuve, avec un militaire rwandais. Le jeune homme se trouve alors impliqué dans un règlement de comptes brutal, à multiples facettes. Par un jeu troublant [...] de flash-backs et de points de vue alternés, l'auteur piège son lecteur dans un labyrinthe qu'il ne sera pas près doublier. Patrick Besson propose un tableau fascinant de l'Afrique subsalharienne, espace du romanesque intense, où chacun considère autrui comme une source inépuisable de légendes, de mystères, de pouvoirs occultes. Description détaillée et fiévreuse de la jungle urbaine équatoriale, thriller politique, roman d'amour et de colère. Mais le fleuve tuera l'homme blanc se présente comme l'oeuvre la plus accomplie d'un auteur qui, depuis son premier livre parmi en 1971, quand il avait dix-sept ans, n'a cessé d'étonner par ses ouvrages, ses chroniques et ses engagements.
Médias
Patrick Besson, né dans le 19e arrondissement de Paris le , est un écrivain et journaliste français.
Né d'un père russe à moitié juif, gaulliste et d'une mère croate monarchiste soutenant le Royaume de Yougoslavie de la Dynastie Karađorđević[1], Patrick (Gabriel Didier[réf. nécessaire]) Besson publie en 1974, à l'âge de dix-sept ans, son premier roman, Les Petits Maux d'amour. Il obtient le grand prix du roman de l'Académie française en 1985 pour Dara et le prix Renaudot en 1995 pour Les Braban.
Tout d'abord sympathisant communiste, il est chroniqueur littéraire au journal L'Humanité. Il collaborera ensuite à VSD, au Figaro, au Figaro Magazine, au Point à Voici et à Marianne tout en se déclarant toujours comme « un communiste non pratiquant »[2].
Il est depuis 2000 membre du jury du prix Renaudot. Le , il est décoré de la médaille du drapeau serbe par l'État serbe le même jour que l'ex-secrétaire à la Justice américain Ramsey Clark[3].
Habitué des critiques littéraires acerbes et des polémiques publiques, Patrick Besson a également collaboré au journal L'Idiot international de Jean-Edern Hallier.
Durant les guerres de Yougoslavie, Patrick Besson a soutenu la Serbie, en publiant notamment le livre Contre les calomniateurs de la Serbie, ce qui lui a valu des polémiques avec d'autres intellectuels de gauche comme Michel Polac, Romain Goupil et Didier Daeninckx. Attaqué par ce dernier, il lui a consacré un pamphlet en forme de roman, intitulé Didier dénonce (éditions Gérard de Villiers).
Une chronique parue dans Le Point, début décembre 2011[4], critique Eva Joly, candidate de Europe Écologie Les Verts à l'élection présidentielle, en appuyant sur son origine étrangère et son accent. Cette chronique suscite de vives critiques de la classe politique et d'associations antiracistes[5].
En septembre 2012, une chronique parue dans Le Point s'en prend à Annie Ernaux pour avoir dirigé ce que Patrick Kéchichian nomme un « appel collectif à l'encontre d'un seul homme »[6], Richard Millet, et surtout une « liste exhaustive de dénonciateurs qui restera dans l'histoire des lettres françaises comme la liste Ernaux ». Il qualifie par ailleurs Annie Ernaux d'« écrivain lamentable »[7].
En décembre 2014, un autre article publié dans Le Point promeut le livre Small Miracles de Djan Seylan[8], un recueil d'images de « jeunes filles africaines et asiatiques ayant vécu nues au temps de la colonisation [...] entre 11 et 17 ans » ; « le plus joli cadeau de Noël qu'on puisse faire à un pédophile ». L'article relate la fascination de Besson pour ces « femmes offertes ou interdites »[9].
Nikita est une junkie. Durant le casse désespéré d'une pharmacie, elle assiste au massacre sauvage de ses compagnons par la police. Hébétée, en manque, elle tue un policier. Condamnée à vie pour meurtre, elle va avoir la chance de se racheter en signant avec l'État un pacte sanglant et implacable, une nouvelle identité, une relative liberté si elle devient un assassin à la solde du gouvernement.
Les uniformes militaires ont joué divers rôles à travers les siècles : parer les coups, se camoufler, reconnaître son bataillon dans la mêlée, inspirer la crainte...voici le défilé des armées de France et d'ailleurs présenté et illustré avec humour et raffinement par Jean-Louis Besson : un voyage captivant dans l'histoire.
Clochards, nouveaux pauvres, marginaux, mendiants, SDFÀ, exclus… les titres ne manquent pas pour recouvrir ces vies innommables d'un semblant d'identité. À quoi ressemblent-ils, pourtant, ces fantômes de la rue, ces ombres éthyliques qui s'acharnent impitoyablement contre eux-mêmes et détruisent très méthodiquement ce que la vie avait commencé à faire d'eux ? À travers ce voyage ethnologique dans les bas-fonds de l'enfer, Patrick Declerck, psychanalyste et ethnologue qui a suivi pendant quinze ans cette population, nous [...] fait comprendre et ressentir la singularité de ces naufragés qui ne sont ni des victimes, ni des sages, ni des fainéants, ni des réfractaires mais des hommes et des femmes pris dans une logique du pire, embarqués dans un processus intérieur de désocialisation tout aussi violent et imparable que celui de l'effondrement psychotique. Que faire de ces créatures à la dérive ? Le vagabondage n'est plus un délit depuis 1992. Ce ne sont plus des institutions pénitentiaires, des maisons de travail qui accueillent les "exclus". Les lois, les statuts juridiques ont changé. En est-il de même des pratiques et des mentalités ? Quelle place la société peut-elle faire, en son sein, à ceux qui lui tournent le dos ? Jusqu'où ira-t-elle sur la voie du devoir d'asile ? Un regard cru mais humain sur un univers cruel et pathétique. --Emilio Balturi