Régis Debray, philosophe et écrivain, s'impose comme l'un des meilleurs analystes actuels du fait religieux. Pour la première fois, il débat de ses thèses avec un théologien, spécialiste internationalement reconnu de l'histoire des religions. Il rencontre en la personne du dominicain Claude Geffré, un interlocuteur tout à la fois admiratif et critique de son oeuvre. Dans un dialogue vigoureux, ils confrontent leurs points d'accord et de désaccord et nous aident à comprendre les enjeux contemporains des religions.
Au XIIe siècle, des prêtres se sont mis à parler plus souvent des femmes, à leur parler aussi, à les écouter parfois. Celles de leurs paroles qui sont parvenues jusqu'à nous éclairent un peu mieux ce que je cherche, et que l'on voit si mal : comment les femmes étaient en ce temps-là traitées. Evidemment, je n'aperçois encore que des ombres. Cependant, au terme de l'enquête, les dames du XIIe siècle m'apparaissent plus fortes que je n'imaginais, si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché. [...] Je crois aussi pouvoir situer vers 1180 le moment où leur condition fut quelque peu rehaussée, où les chevaliers et les prêtres s'accoutumèrent à débattre avec elles, à élargir le champ de leur liberté, à cultiver ces dons particuliers qui les rendent plus proches de la surnature. Quant aux hommes, j'en sais maintenant beaucoup plus sur le regard qu'ils portaient sur les femmes. Elles les attiraient, elles les effrayaient. Sûrs de leur supériorité, ils s'écartaient d'elles ou bien les rudoyaient. Ce sont eux, finalement, qui les ont manquées. G. D.
Connaître les femmes médiévales... Le pari était risqué. Georges Duby le relève avec brio et invite à relire six histoires de femmes, parmi lesquelles Aliénor la reine, Héloïse la religieuse et la belle Iseut, à la recherche non pas d'une réalité mais d'une impression fugitive. Attentif aux limites de ses sources, des textes écrits par les hommes pour une utilisation publique, l'auteur décrypte la façon dont la société concevait la femme au Moyen Âge : un être faible et mauvais, un objet soumis aux hommes et dont il [...] fallait se méfier. Tour à tour enjôleuses, pénitentes, illuminées ou simplement amoureuses, les dames de Duby vivent leurs passions et leurs douleurs sous le regard bienveillant de l'historien. Georges Duby, membre de l'Académie française, figure incontournable de l'historiographie médiévale, lui a offert ses plus belles pages. Ce tome des Dames du XIIe siècle est le premier d'une trilogie qui propose une nouvelle approche de l'histoire des femmes. --Loïs Klein
Au XIIe siècle, des prêtres se sont mis à parler plus souvent des femmes, à leur parler aussi, à les écouter parfois. Celles de leurs paroles qui sont parvenues jusqu'à nous éclairent un peu mieux ce que je cherche, et que l'on voit si mal : comment les femmes étaient en ce temps-là traitées. Evidemment, je n'aperçois encore que des ombres. Cependant, au terme de l'enquête, les dames du XIIe siècle m'apparaissent plus fortes que je n'imaginais, si fortes que les hommes s'efforçaient de les affaiblir par les angoisses du péché. [...] Je crois aussi pouvoir situer vers 1180 le moment où leur condition fut quelque peu rehaussée, où les chevaliers et les prêtres s'accoutumèrent à débattre avec elles, à élargir le champ de leur liberté, à cultiver ces dons particuliers qui les rendent plus proches de la surnature. Quant aux hommes, j'en sais maintenant beaucoup plus sur le regard qu'ils portaient sur les femmes. Elles les attiraient, elles les effrayaient. Sûrs de leur supériorité, ils s'écartaient d'elles ou bien les rudoyaient. Ce sont eux, finalement, qui les ont manquées. G. D.
Connaître les femmes médiévales... Le pari était risqué. Georges Duby le relève avec brio et invite à relire six histoires de femmes, parmi lesquelles Aliénor la reine, Héloïse la religieuse et la belle Iseut, à la recherche non pas d'une réalité mais d'une impression fugitive. Attentif aux limites de ses sources, des textes écrits par les hommes pour une utilisation publique, l'auteur décrypte la façon dont la société concevait la femme au Moyen Âge : un être faible et mauvais, un objet soumis aux hommes et dont il [...] fallait se méfier. Tour à tour enjôleuses, pénitentes, illuminées ou simplement amoureuses, les dames de Duby vivent leurs passions et leurs douleurs sous le regard bienveillant de l'historien. Georges Duby, membre de l'Académie française, figure incontournable de l'historiographie médiévale, lui a offert ses plus belles pages. Ce tome des Dames du XIIe siècle est le premier d'une trilogie qui propose une nouvelle approche de l'histoire des femmes. --Loïs Klein
Il sera soit un très grand roi soit le plus éminent des sages. Telles étaient les prédictions des astrologues avant même sa naissance. Sur ordre du roi son père, le jeune prince ne connaît que plaisirs et douceur de vivire. Jusqu'au jour où il rencontre la vieillesse, la maladie, la mort, mais aussi la sérénité d'un moine mendiant. Tout, dès lors, lui paraît futile et trompeur. Une nuit, il quitte son palais, sa femme, son enfant, bien décidé à trouver le remède aux maux dont souffrent les êtres...
Le bouddhisme repose sur l'enseignement d'un homme qui décida de vaincre la souffrance, le Bouddha.
Il sera soit un très grand roi soit le plus éminent des sages. Telles étaient les prédictions des astrologues avant même sa naissance. Sur ordre du roi son père, le jeune prince ne connaît que plaisirs et douceur de vivre. Jusqu'au jour où il rencontre la vieillesse, la maladie, la mort, mais aussi la sérénité d'un moine mendiant. Tout, dès lors, lui paraît futile et trompeur. Une nuit, il quitte son palais, sa femme, son [...] enfant, bien décidé à trouver le remède aux maux dont souffrent les êtres...
Un récit légendé de la vie du Bouddha, suivi d'une découverte de l'Inde et de ses croyances au VIe siècle avant J.-C., du bouddhisme et des différentes formes qu'il prit au fil du temps.
Le taoÉisme est la religion du Tao ou Dao, la "Voie". Il représente une part importante de la vie religieuse de la Chine d'aujourd'hui, comme il l'a fait depuis plus de deux mille ans. Il conduit à la sagesse et au bien-être physique, et même, affirment les taoÉistes, à l'immortalité du corps.
Qu'est-ce qu'une religion ? Pourquoi un petit garçon sikh et un petit garçon juif ne sont pas vêtus de la même façon ? Que représente la croix qu'une petite fille chrétienne porte autour du cou ? Quels sont les textes sacrés et les croyances d'une petite fille hindoue ? Pourquoi un musulman ne mange pas certains aliments ?...